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Le 12 janvier 2010, à 16 h 53, un séisme d'une magnitude 7,3 sur l'échelle de Richter a frappé Haïti. Port-au-Prince, la capitale, Jacmel, la ville des poètes, mais aussi Léogane, Petit-Goâve ne sont plus que ruines et désolation. Plus de 250 000 morts, 300 000 blessés (dont beaucoup sont sortis mutilés), un million et demi de sans-abri : tel est le bilan de cette terrible catastrophe.
La communauté internationale se mobilise d'une manière sans précédent pour apporter son soutien à ce peuple courageux qui fait tente de faire face au drame. L'aide internationale déferle en masse sur le pays dans un chaos et une désorganisation totale.
Dans les jours qui ont suivi les autorités centrales recommandent aux rescapés originaires de la campagne de regagner leur province.
La commune des Abricots a dû ainsi accueillir plus de
8 000 personnes en provenance de la capitale Port-au-Prince. Comme beaucoup de villes de provinces, Cette petite ville de 3000 habitant s’est retrouvée confrontée à des besoins urgents d’aide pour accueillir, nourrir, loger soigner et éduquer ces rescapés tout en leur fournissant un accompagnement psychologique. Une maisonnette qui logeait huit personnes s'est retrouvée d'un coup à devoir héberger 43 personnes.
La commune des Abricots veut mettre en place des activités à forte ressource humaines, dans le secteur agricole pour permettre aux rescapés et aux paysans de se procurer des ressources par leur travail afin de subvenir aux besoins de leurs familles, de reprendre dans les meilleurs délais une vie « normale » et ainsi se reconstruire après le traumatisme qu’ils ont subi.
Les communes rurales manquent cruellement de moyens pour développer leur économie, faciliter l'accès à la santé, au logement, à l’eau potable à l’éducation et à la culture. Notre action est ciblé sur un partenariat avec les Abricots. Les Abricots comptent sur notre solidarité. |
